UD CGT 94

Naissance de l’UD

Il y a 45 ans naissait l’Union Départementale des Syndicats CGT du Val-de-Marne

C’est la loi du 10 juillet 1964 qui divise l’ancienne Seine et la Seine-et-Oise en sept entitées nouvelles : la Seine pour Paris intra-muros avec à l’ouest les Hauts-de-Seine, au nord-ouest le Val d’Oise, au nord-est la Seine-Saint-Denis, au sud-est le Val-de-Marne, plus au sud l’Essonne, et plus à l’ouest les Yvelines.
L’objectif de cette loi est clair, il s’agit de réorganiser la région parisienne pour faire face aux problèmes que posent l’explosion démographique mais également le pouvoir a le souci d’éviter la montée en puissance de la banlieue rouge, en adoptant un redécoupage administratif par cantons et départements sensé assurer une hégémonie de la droite. Les élections qui suivront vont bien souvent mettre à mal cet objectif.

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Rungis, le Marché d’intérêt national de Rungis est le plus grand marché de produits frais au monde.

Le 1er congrès constitutif de l’Union Départementale des Syndicats CGT du Val-de-Marne se tient le 5 novembre 1966 à la salle des fêtes d’Ivry-sur-Seine. Ce congrès fait suite à la décision du Comité Général de l’UD de la Seine qui, en accord avec le bureau confédéral, a voté le 25 mai 1966 le principe de cette décentralisation puis au congrès de cette même UD qui s’est tenu les 3 et 4 novembre 1966, soit les deux jours précédents et qui a entériné le principe de sa dissolution et la constitution d’Unions départementales dans les départements nouvellement créés.

C’est Roland Foucard qui a été désigné par le collectif de préparation de ce congrès pour présenter le rapport introductif.
Outre le caractère historique de ce document, nous pensons que les camarades y trouveront matière à enrichir leur réflexion sur l’évolution et le devenir de ce département et des travailleurs qui le peuplent.

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À la tribune, Roland Foucard.

Roland Foucard après avoir rendu hommage à Eugène Henaff qui vient de décéder et avoir salué la présence de Léon Mauvais qui au nom de la confédération suit les travaux de ce 1er congrès, poursuit :

« Chers Camarades, Ce 5 novembre 1866 prend pour nous une importance particulière puisqu’il marque la naissance de l’Union départementale des Syndicats CGT du Val-de-Marne.

Hier se sont conclus les travaux du congrès de l’Union Départementale de la Seine réuni à la Grange-aux-Belles. Ceci après deux jours de discussions fructueuses concernant la situation des travailleurs parisiens et de la banlieue, le développement des luttes et le renforcement de nos organisations syndicales CGT à tous les échelons.

Nous sommes sûrs que ce n’est pas sans un petit serrement de cœur que nos militants chevronnés ont consacré la disparition de l’Union Départementale de la Seine en tant que telle.

En effet ce congrès coïncidait avec le 70e anniversaire de la naissance de cette Union des Syndicats de la Seine. C’est à dire 70 années d’actions acharnées, marquées par de durs combats des travailleurs parisiens, bien des fois tragiques, pour leur organisation et leur unité, pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, pour les libertés syndicales et démocratiques et pour la paix.

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Préfecture. La loi du 10 juillet 1964 crée 6 nouveaux départemetns, dont le Val-de-Marne.

Mais comment ne pas évoquer aussi les grands succès remportés en 1936 au temps du Front populaire et au moment de la Libération du sol national en 1944 et jusqu’en 1947. Mais au fond personne ne s’y trompe car, si l’Union Départementale de la Seine a vécu les quatre nouvelles Union départementales qui lui succèdent, comme les trois autres qui succèdent à l’UD de la Seine-et-Oise vont reprendre le flambeau pour gagner de nouvelles forces afin d’aider les travailleurs de la région parisienne à toujours mieux mener leurs luttes contre le patronat exploiteur et l’État à sa dévotion.

En s’adaptant aux réalités nouvelles de notre région, nous aurons donc pour ce qui nous concerne à puiser dans la riche expérience du mouvement syndical parisien pour renforcer nos sections syndicales, nos syndicats et Unions locales en les plaçant toujours plus près de l’ensemble des salariés du département du Val-de-Marne.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser il ne s’agit pas d’une mesure administrative, mais d’une adaptation de notre mouvement syndical aux modifications survenues dans la Région parisienne et ceci afin de mieux faire face aux responsabilités qui nous incombent.

En effet, devant le développement économique et démographique, une réorganisation de la Région parisienne s’imposait de plus en plus comme une nécessité évidente à laquelle, tôt ou tard, il aurait fallu aboutir.

Mais tenant compte que le pouvoir central est l’expression du capitalisme monopoliste d’État, c’est à dire de l’interpénétration entre le pouvoir d’État et les grosses sociétés industrielles, bancaires et commerciales, la réforme administrative du 10 juillet 1964 a été conçue dans le sens des intérêts des monopoles.

N’oublions pas non plus qu’elle répondait à des préoccupations politiques afin, d’une part, de faire éclater la majorité démocratique qui s’était exprimée au Conseil général de la Seine jusqu’en 1955 et, d’autre part, le souci de rendre plus efficace la tutelle du pouvoir sur l’activité communale qui présentait dans certains domaines un obstacle aux buts et aux objectifs des monopoles.
Le caractère antidémocratique qui a présidé à la mise en place de la réforme administrative prouve s’il en était besoin que le pouvoir entendait agir dans ce sens, sans tenir compte des intérêts des travailleurs et de la population.
Comme en témoigne le schéma directeur de la Région parisienne établi par le District, sous la direction de Paul Delouvrier, aujourd’hui préfet régional, ils entendaient modeler les nouveaux départements en fonction des objectifs qu’ils poursuivent.

C’est ainsi que l’on réserve à chaque département des secteurs particuliers d’activités qui présideront à une certaine unité économique et sociale renforcée par rapport à ce qui existe déjà aujourd’hui.
Mais dans le même temps il faut bien retenir que s’accentue le caractère régional de la Région parisienne. Cette région constitue une unité économique et sociale ne serait-ce que sous l’aspect du rôle complémentaire que sont appelées à jouer les industries à l’échelle de la région. Par suite aussi des migrations quotidiennes de main-d’œuvre entre chaque département.

D’autre part, un certain nombre de problèmes économiques et sociaux resteront communs à tous les départements comme par exemple la sécurité sociale, les ASSEDIC ou l’immigration.

Ajoutons encore que les départements constituent d’ores et déjà une réalité politique que nous ne pouvons ignorer. C’est ainsi par exemple que les préfets délégués depuis leur nomination jouissent de pouvoirs de plus en plus étendus.
Celui dont nous sommes dotés, Paul Camous, ancien fonctionnaire du cabinet de Pompidou se distingue par une activité et un zèle qui dépassent ses compétences administratives.

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Orly

Un effort particulier est déployé par la grande presse notamment France-Soir et Le Parisien libéré qui font une édition Val-de-Marne sous le titre « 94 » et dont les colonnes sont orientées dans le sens qui correspond aux vues du pouvoir.
En plus, les circonscriptions électorales pour les prochaines législatives sont faites dans le cadre de chaque département et les Conseils généraux seront élus à la fin de l’année 1967.

Face à ces réalités économiques, sociales et politiques il était donc indispensable que notre mouvement syndical adapte son organisation aux exigences nouvelles.
Le Val-de-Marne comptait 1 100 000 habitants au 1er janvier 1966 et l’on en prévoit de source sûre 1 446 000 au 1er janvier 1978, c’est dire qu’il va connaître un développement important. Il est composé de 47 communes dont 18 viennent de l’ancienne Seine-et-Oise. Il se place au 9e rang des départements français. Le chef-lieu du département avec sa préfecture sera Créteil.
Signalons que déjà plusieurs services départementaux sont en activité, pour les cartes grises, l’urbanisme, les Ponts et chaussées, la sécurité, etc. Dernièrement vient d’être nommé le Directeur départemental du travail et de la main-d’œuvre monsieur Louis Royer.

Selon les recensements de l’INSEE en 1962, on dénombrait une population active de 464 800 personnes résidant dans le Val-de-Marne, dont 330 000 y exercent leur activité.

Si l’on se réfère aux études faites par la direction départementale de la main-d’œuvre, il faut compter prés de 250.000 salariés, dont environ 195.000 dans le secteur privé et 55.000 dans le secteur public et administratif. Ces chiffres n’ont qu’une valeur approximative bien sûr, et nous aurons à faire le point exact.

Tout en comportant certaines concentrations industrielles occupant un nombre important de salariés on note cependant l’existence de nombreuses et diverses petites et moyennes entreprises. Au recensement de 1963, on relevait la présence de 16 819 établissements industriels et commerciaux.
L’essentiel de l’activité industrielle, à part quelques exceptions, est surtout concentrée à la lisière de Paris et au long de la vallée de la Seine.
Dans l’ensemble du département on compte 4 entreprises et établissements de plus de 3 000 salariés, 10 de plus de 1000 et 40 de plus de 500.
Comme vous le trouverez dans ce rapport écrit, l’activité économique du Val-de-Marne est dominée dans le secteur privé par les industries de la métallurgie, du bâtiment, des produits chimiques, de l’alimentation et du commerce.

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Roland Foucard à la droite de Georges Seguy, en 71.

Pour la métallurgie on compte 52 000 salariés, dans le bâtiment environ 30 000, dans les produits chimiques 17 000, dans le commerce 23.000, dans l’alimentation 12.500.
Et dans le papier carton, les industries polygraphiques, la presse et les éditions 10 000.

La plus grande concentration de salariés, c’est l’aéroport d’Orly, qui groupe 20 000 salariés, dont environ 14 000 à Air France.
Mais l’installation du Marché gare de Rungis prévoit la création de 5 000 emplois nouveaux et selon les sources officielles, la création future de 35 000 à 40 000 emplois, peut-être envisagée avec les activités tournant autour de ce marché d’approvisionnement des denrées alimentaires de la région parisienne.
Nous devons compter aussi avec la présence d’un nombre important des salariés dans le secteur public et nationalisé, notamment dans les établissements hospitaliers à Créteil, Villejuif, Kremlin-Bicêtre, Saint-Maurice, Ivry, Limeil-Brévannes, La Queue-en-Brie, soit 15 hôpitaux, 5 hospices et 8 maisons de retraites.

Avec l’EDF-GDF, surtout à Vitry, Ivry et Alforville, avec les cheminots à Villeneuve-Saint-Georges, Vitry ainsi que sur les lignes SNCF d’Austerlitz, de Lyon et de Paris Bastille, sans oublier le personnel enseignant des écoles primaires, maternelles, des lycées, des nouveaux CES et dans 8 établissements de formation technologique et professionnelle et encore les travailleurs de l’État du services des eaux et les fonctionnaires de différents ministères ayant leur activités dans le Val-de-Marne, on prévoit 2 000 à 3 000 employés à la préfecture.

Vous comprendrez qu’il n’est pas possible de tous les citer en détail mais il n’empêche que notre activité devrait se développer en direction de tous les travailleurs quelles que soient leurs professions, qu’ils appartiennent au secteur public ou nationalisé, ou privé.

Retenons en outre que près de 200 000 travailleurs résidant dans le Val-de-Marne, ont leur emploi à l’extérieur du département alors que seulement 70 000 environ viennent y travailler de Paris et des départements limitrophes, ce qui pose pour notre UD et nos Unions locales la nécessité de porter une grande attention sur ces deux questions :
- les problèmes de la création d’emplois nouveaux notamment dans le secteur secondaire,
- la question des transports, nous y reviendrons au cours de ce rapport.

Voici brièvement tracé la physionomie du département du Val-de-Marne.
De tout ce qui vient d’être dit, découle le rôle et les responsabilités qui reviennent à notre Union départementale pour aider au développement des luttes des travailleurs pour la défense et la satisfaction de leurs revendications économiques et sociales, ainsi que le renforcement indispensable du mouvement syndical dans ce département.

Mais tenant compte de ce que nous avons dit précédemment sur l’entité économique, sociale et politique que représente la région parisienne, il se pose la nécessité d’avoir pour le mouvement syndical un organisme de coordination et d’impulsion à cette échelle.

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En manif. Le repère visuel de l’UD lors des manifestations.

Le pouvoir dans le souci d’appliquer sa politique a placé le district de la région de Paris sous la direction d’un préfet régional directement sous la dépendance du premier ministre. Sa tâche est de réaliser les objectifs du 5e Plan, dans le cadre de l’aménagement du territoire en fonction des intérêts des monopoles.
De son côté la direction du CNPF a mis en place un organisme correspondant.
Cette organisation s’impose d’autant plus à notre époque où de grands mouvements revendicatifs d’ensemble entrainent la classe ouvrière à unir ses efforts pour vaincre la résistance du pouvoir et du patronat.

Ajoutons à cela que chaque jour les centaines de milliers de travailleurs qui se déplacent d’un département à un autre, mettent en relief une solidarité de faits et d’intérêts communs concernant par exemple les salaires, l’établissement de nouvelles conventions collectives.

En outre, tous les salariés des 4 départements de la Seine et des 3 de la Seine-et-Oise ont des revendications identiques en matière de logements, de transports, d’équipements sociaux ainsi qu’en ce qui concerne les ASSEDIC et la sécurité sociale qui conservent leur caractère régional.

La structure actuelle des Conseils des prud’hommes fait qu’ils intéressent plusieurs départements nouveaux. Nous profitons de ce rappel pour attirer votre attention sur les élections prud’homales qui se dérouleront le 26 novembre prochain afin d’assurer une large participation au scrutin.

À cela s’ajoute la gestion d’œuvres sociales telle que la Mutuelle des Travailleurs Parisiens et l’Audronnière.

Et puis, il nous faut tenir compte d’une autre réalité c’est l’existence et pour longtemps encore des Syndicats et Unions syndicales d’industries ou de branches dont l’activité rayonne sur l’ensemble de la Région parisienne.

C’est pour toutes ces raisons que nous donnons notre accord à la création d’une Union régionale et à la mise en place d’un collectif provisoire de direction que nous avons désigné au Congrès de l’UD de la Seine, hier.

Le caractère nouveau de cet organisme, nous disons même unique dans le mouvement syndical français, nécessite encore beaucoup de réflexions.
C’est pourquoi tout en lui donnant la possibilité de jouer son rôle dans l’immédiat nous déterminerons avec beaucoup plus de précisions son rôle et son contenu dans le courant de l’année prochaine, en profitant de l’expérience déjà acquise tant dans l’activité de chaque UD qu’à l’échelon de la Région.

L’aménagement du mouvement syndical parisien et la constitution de l’UD du Val-de-Marne ne peut être détaché des problèmes économiques et sociaux comme des luttes qui doivent s’engager pour leurs solutions.
Ces questions on été débattues par les délégués des syndicats pendant deux jours au congrès de l’UD de la Seine, comme précédemment à celui de la Seine et Oise.

Nous faisons notre l’analyse, l’orientation et les décisions qui en sont sorties.
Rappelons succinctement les questions les plus importantes.

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Orly. À cheval sur 7 communes, l’aéroport d’Orly se déploie sur la surface d’une ville comme Nancy.


[S’en suit une analyse de l’ensemble des luttes en cours et des orientations de la CGT]

De tout cela il ressort une chose, c’est que les travailleurs ne peuvent compter que sur eux-mêmes, sur leur action unie pour faire aboutir :
- l’augmentation générale des salaires et la fixation du salaire minimum garanti à 600 francs par mois,
- la réduction du temps de travail, sans diminution de salaire,
- la garantie de l’emploi et l’indemnisation de tous les salariés touchés par le chômage total ou partiel,
- le respect et l’extension des droits syndicaux à exercer librement dans l’entreprise,
- le respect des droits sociaux acquis tels qu’ils sont prévus par la législation sur la sécurité sociale ainsi que leur amélioration.

C’est sur eux-mêmes avec la participation des catégories sociales concernées qu’ils doivent compter pour aboutir à une réforme démocratique de la fiscalité notamment pour faire admettre nos revendications concernant l’impôt sur les salaires comprenant :
- le relèvement de 2 500 francs à 5 000 francs de l’abattement à la base,
- le relèvement de 10 à 15 % de la déduction forfaitaire pour frais professionnels,
- le relèvement de 20 à 30 % de la déduction spéciale des salariés.

Comme le disait Benoit Frachon à l’assemblée des Métallos : l’ampleur, la vigueur et les résultats de la lutte dépendent de la profondeur du mécontentement des masses ouvrières et d’autre part, de l’aptitude des syndicats à la préparer, l’orienter et l’organiser.

[Après avoir évoqué les luttes à mener, un long temps du rapport sera consacré à la guerre du Vietnam et à l’engagement de la CGT au coté des travailleurs Vietnamiens et pour le retrait de toutes les troupes étrangères. Le rapport se poursuit en détaillant les forces syndicales du nouveau département et les objectifs de renforcements de la CGT]

Si nous avons rappelé ces différents sujets c’est parce qu’ils préoccupent les travailleurs et nos militants. Nous avons voulu fixer en outre l’orientation générale de notre Union départementale et fixer quelques tâches pour la période à venir.

Bien sûr pour la vie et l’activité de l’UD d’autres questions se posent. Vous aurez par exemple à voter les statuts de l’organisation qui va naître. Vous aurez à vous déterminer sur le taux de la cotisation. Vous le ferez en connaissance de cause après le rapport que doit vous présenter le camarade Rousset au nom du collectif de travail chargé de préparer ce congrès.
Vous aurez aussi à élire l’organisme de direction de l’UD, la Commission des candidatures que vous allez élire aura un choix difficile à faire devant le nombre important de candidatures qui nous sont parvenues.

Bien loin de nous effrayer un tel succès nous montre au fond la puissance que recèle notre CGT. La promotion de nouveaux militants aux responsabilités départementales est déjà une mesure bénéfique de la décentralisation.
Aussi notre congrès aura le souci de désigner à la commission exécutive non seulement les militants les plus efficaces mais aussi de faire en sorte que celle-ci soit véritablement le reflet des industries et localités de notre département ainsi que des catégories les plus importantes.
Unis par la même préoccupation de faire grandir la CGT dans notre département, quelles que soient nos opinions philosophiques, politiques ou religieuses nous ferons que l’UD du Val-de-Marne tienne sa place à la tête des travailleurs.

Avec le même souci du travail collectif tant à la CE qu’au bureau ou au secrétariat, à partir des possibilités et de l’expérience de chacun, ceux qui seront élus à ces différentes responsabilités œuvreront ainsi à l’amélioration continuelle de l’activité de l’Union départementale des syndicats CGT du Val-de-Marne.

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CHU. L’hôpital Henri-Mondor, inauguré le 2 décembre 1969, accueille environ 40 000 malades.

Chers Camarades, nous voici arrivés au terme de ce rapport. Je pense que notre conclusion doit être brève. Les forces qui existent dans le Val-de-Marne nous permettent d’aborder nos tâches avec confiance.

Nous aurons comme préoccupation première de toujours mieux connaître le département, dans ce qui existe et dans son développement.
Mais déjà se posent des exigences auxquelles nous devons répondre puisqu’il s’agit du développement des luttes pour les revendications économiques et sociales, pour la démocratie à partir des positions claires et nettes prises par la CGT concernant la réalisation d’un programme commun entre toutes les forces démocratiques.
Puisqu’il s’agit de la lutte pour la paix au Vietnam ainsi que pour une politique française de paix, de coexistence pacifique et de désarmement.
Nous saurons j’en suis sûr faire face à nos responsabilités.
Ainsi en perpétuant le combat des 70 années d’activité de l’Union des syndicats de la Seine, en s’inspirant de l’exemple de fidélité et de dévouement que nous a donné notre camarade Eugène Henaff trop tôt disparu.

Nous ferons de l’Union départementale des syndicats du Val-de-Marne une organisation à la hauteur de ses responsabilités, et nous préparerons ainsi un bilan dont nous mesurerons les premiers résultats et les faiblesses à l’occasion du 36e congrès de la CGT. »

Roland Foucard